Les quotidiens parvenus mercredi à l’APS abordent de nombreux sujets dont le contentieux autour de la centrale à charbon de Sendou, située dans la région de Dakar.
"La Senelec reçoit une décharge à 40 milliards" de francs CFA, écrit WalfQuotidien. "La Compagnie d’électricité du Sénégal (CES), propriétaire de la centrale à charbon de Sendou, accuse la Senelec de vouloir la couler. (…) La direction de l’entreprise (la CES) a accusé l’électricien national de refuser de payer 400.000 mégawatts d’un coût de 40 milliards", précise le journal.
La Senelec dément la CES et soutient que cette dernière lui doit 66,9 milliards de francs CFA, rapporte WalfQuotidien.
D’autres journaux se sont intéressés au même sujet, avançant un montant nettement différent de celui mentionné par WalfQuotidien, concernant le montant que devrait payer la société nationale d’électricité.
L’Observateur affirme qu’"une facture de 47 milliards de francs CFA créé une ’guéguerre’ entre la Senelec et la centrale de Sendou".
"Cette situation risque de plonger la Compagnie d’électricité du Sénégal, constituée de capitaux étrangers et nationaux, dans la tourmente", avertit L’As, ajoutant que "ce sont uniquement les actionnaires qui mettent la main à la poche pour assurer la continuité de l’exploitation et les salaires des 150 travailleurs" de la CES.
"Nous avons fait appel à l’Etat du Sénégal qui a garanti les obligations de paiement de la Senelec", déclare un responsable de la Compagnie d’électricité du Sénégal, cité dans Tribune.
A cause du non-paiement de la dette de la société nationale d’électricité, "la situation financière de la centrale à charbon est de plus en plus alarmante", lit-on dans Source A.
Le Quotidien s’intéresse à la démission du président du conseil d’administration (PCA) de l’hôpital Dalal Jamm de Dakar. "Outré" par le financement d’un centre de greffe de moelle destiné à cet établissement hospitalier, le PCA a rendu son tablier. "Pour montrer son désaccord avec les orientations prises dans la gestion du centre hospitalier", explique Le Quotidien.
Selon L’Observateur, qui cite le directeur du même hôpital, cette démission survient à "treize jours" de la fin du mandat du PCA. "Une démission qui fait désordre", écrit le même journal.
Vox Populi est préoccupé par un "décompte macabre" : 16 Sénégalais tués à l’étranger en huit mois. "Assassinés ou morts dans des conditions suspectes entre le 16 janvier et le 9 août, ils allongent une liste déjà très longue", indique le journal.
Le Soleil a cherché à en savoir davantage sur "la carence de la formation" au sein des partis politiques sénégalais. Les écoles de formation des militants des partis ne fonctionnent pas correctement à cause de "la rareté des ressources financières", lit-on dans le journal.
Le journal EnQuête s’est intéressé au niveau d’efficacité de la chloroquine utilisée dans le traitement du Covid-19 au Sénégal. "Après cinq mois d’utilisation, la chloroquine n’a pas démontré son efficacité contre" la maladie à coronavirus, écrit-il, affirmant s’être heurté au "silence" des spécialistes qui ont vanté le mérite de ce médicament.
Le Témoin Quotidien consacre un dossier à "la fabuleuse saga des Kama", une famille qui a offert au Sénégal un magistrat émérite et deux hommes d’affaires de renom.
Le prétexte de ce dossier : le décès, survenu le 3 août, d’un membre de cette fratrie, Mansour, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal. Sa "mort marque la fin d’une belle et fabuleuse saga…", commente Le Témoin Quotidien.
Sud Quotidien joue les Cassandre en évoquant l’"implosion" prochaine des collectivités territoriales.
Le "retard" de la deuxième phase de la réforme des collectivités territoriales, qui devait démarrer après les élections départementales et municipales de 2014, "a fini de plomber l’existence de certaines collectivités territoriales", écrit-il.
ESF/BK
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